« Le fait, pour le Royaume du Maroc, de surseoir à son droit d’organiser le Sommet arabe, ne signifie pas que le Maroc renonce à l’Action arabe commune, ou qu’il réduit à néant tout effort dédié à la réussite de la vingt-septième session, qui nous rassemble aujourd’hui, et dont la Mauritanie sœur a bien voulu accueillir les assises. Cette décision a été plutôt dictée par le devoir de procéder à une analyse objective et impartiale de la réalité arabe et par la nécessité d’attirer l’attention sur les périls, internes et externes, visant le démembrement des pays arabes. Nous galvaniserons ainsi les volontés pour faire face à ces plans, recouvrer le pouvoir de décision et esquisser les contours d’un avenir répondant aux aspirations de nos peuples en matière de développement, et digne de la place de notre Nation arabe dans le concert des civilisations. »