« Autant nous sommes convaincu de la complémentarité de la société civile et de la société politique - et non de leur opposition comme le prétendent d’aucuns qui, sous ce prétexte, veulent s’accaparer indûment le champ de l’action nationale, autant nous considérons que le dynamisme et l’efficacité de la société civile dans les domaines du développement local, de la lutte contre la pauvreté, la pollution et l’analphabétisme ainsi que le rôle éducatif, d’encadrement et de proposition de ses éléments actifs qui ne se reconnaissent pas dans les structures du monde politique, devraient inciter ce dernier à mettre à niveau ses mécanismes, à rénover ses structures, à changer ses méthodes de travail et à accorder le plus grand intérêt aux conditions de vie, au quotidien, des citoyens au lieu de courir derrière les intérêts égoïstes et personnels, verser dans l’invective, céder à des formes de populisme nuisibles à toutes les composantes de cette société politique, de laquelle nous attendons qu’elle assume pleinement sa fonction constitutionnelle consistant à éduquer et à encadrer les citoyens. »